Liban: la police fait usage de gaz lacrymogène contre les manifestants à Beyrouth
Les manifestants se sont réunis à Beyrouth en vue de protester contre les politiciens et les autorités qu’ils tiennent pour responsable de l’explosion meurtrière survenue le 4 août dans le port.



Dimanche soir, la police libanaise a fait usage de gaz lacrymogène contre les manifestants réunis à Beyrouth en vue de protester contre les politiciens et les autorités qu’ils tiennent pour responsable de l’explosion meurtrière survenue le 4 août dans le port.
Rassemblés sur la place des Martyrs, les manifestants ont voulu marcher jusqu’à l’assemblée. Certains d’entre eux ont jeté des pierres sur les forces de sécurité. Celles-ci ont répliqué avec du gaz lacrymogène.
Par ailleurs les manifestants ne souhaitant la présence d’aucun politicien, ont réagi à l’arrivée du député et gendre du président Michel Aoun, Chamel Roukoz, qui s’était rendu sur la place des Martyrs en vue de prendre part à la manifestation.
Samedi, des milliers de Libanais s’étaient également rassemblés dans la capitale pour protester les autorités qu’ils tiennent pour responsable de l’explosion ayant fait 158 morts et plus de 6.000 blessés.
Les manifestants avaient alors cherché à marcher vers l’assemblée et avaient pris d’assaut certains ministères. Des échauffourées avaient éclaté suite à l’intervention des forces de sécurité. Un membre des forces de sécurité avait perdu la vie et 238 personnes, dont 70 agents de sécurité, avaient été blessées lors des incidents qui avaient duré jusque tard dans la nuit. 20 personnes avaient notamment été placées en garde à vue.