Les Français, les Belges, Néerlandais et Italiens, les plus eurosceptiques (sondage)
Sur la question des migrants et réfugiés "notamment en provenance de Syrie", les Français (58%), les Belges et Néerlandais (55%) et les Britanniques (51%) sont les plus réfractaires à ce que leur pays en accueillent

Seul un quart des Français, Belges, Néerlandais et Italiens pensent qu'il y a "plus d'avantages que d'inconvénients" à appartenir à l'Union européenne, selon un sondage réalisé dans les pays de l'Europe de l'ouest et diffusé mardi.
La France (58%) et le Benelux (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg) (55%) sont aussi les pays de l'ouest européen membres de l'UE où les personnes interrogées se déclarent le plus opposées à l'accueil de migrants et de réfugiés.
Selon cette enquête pour le site français d'informations Atlantico, seuls 25% des Belges et des Néerlandais, et 26% des Français et des Italiens considèrent qu'il y a "plus d'avantages que d'inconvénients" à appartenir à l'UE, contre respectivement 40% des Français, 37% des Belges, des Néerlandais et des Italiens, qui sont d'un avis contraire.
Les Britanniques sont 36% (contre 40%) à voir plus d'avantages que d'inconvénients à appartenir à l'Union européenne. Et à l'autre bout du spectre, 42% des Allemands (contre 24%) et 54% des Espagnols (contre 18%) plébiscitent l'appartenance de leur pays à l'UE.
Sur la question des migrants et réfugiés "notamment en provenance de Syrie", les Français (58%), les Belges et Néerlandais (55%) et les Britanniques (51%) sont les plus réfractaires à ce que leur pays en accueillent. A l'inverse, 69% des Espagnols, 67% des Allemands et 57% des Italiens pensent que leur pays se doit d'en accueillir.
Ce sondage a été réalisé en ligne du 9 au 15 février auprès d'un échantillon de 800 personnes de 18 ans et plus pour chacun des pays de la zone prise en compte, selon la méthode des quotas.